La culture un enjeu politique ?
Oui :
-L’art, chaque grand président a fait son musée.
- La culture d’une société influe sur la façon de pensée protection de la langue, protection du cinéma
La culture est théorique et pratique.
Dans la pratique on a la morale qui ne soucie pas de que de ce qui est utile et la politique. La morale moderne réduit le bien à a ce qui est utile.
Dans la théorique : qu’est-ce que la culture ? En réalité ? – En vérité ?
La thèse de l’auteur est la culture définit dans une perspective classique comme « culture de l’âme », c’est à dire libre développement des facultés spirituelle de l’Homme, se trouve aujourd’hui menacé par un « libéralisme » sans commune mesure avec celui des anciens : sacrifiant la contemplation désintéressé à l’action utile ce libéralisme impose sa loi aveugle à la culture, qui ne survit plus que sous la forme résiduelle et fragile d’une « culture générale » à son tour menacé.
D’abord A. Finkielkraut, dont l’œuvre étudie de manière attentive les relations entre culture et politique, avance une définition très classique de la culture à laquelle il adhère, cette définition classique définit la culture comme culture de l’âme. Cette définition vient de Cicéron (-106, -43). C’est une définition canonique (qui fait autorité presque) et qui définit la culture comme culture de l’âme donc.
Lire page 2 du corpus. Cette définition de la culture comme culture de l’âme mérite quand même quelques commentaires. Qu’est-ce que c’est que l’âme ? Pour Cicéron, ça coïncide avec un principe spirituelle immanent à l’être vivant. Le mot âme vient de « anima » qui signifie le principe de vie, le souffle ou l’air. Chez Cicéron, ce principe spirituelle se réalise ou s’accomplit à travers la pensée.
Cultiver son âme c’est essayer de penser et de vivre selon la vérité afin de devenir soi au lieu de se soumettre à la pensée ou aux ordres d’autrui.
La suite du texte annonce que le propre de la culture au sens philosophique