La culture rebelle au maroc - exposé ecjs
Lexique & Sources : a la suite des textes.
La culture rebelle au Maroc est bien intégrée dans nos vies quotidiennes. En effet, le mouvement dit « Nayda » est partout, aussi bien dans notre langage, que dans les publicités, la télévision, la radio, et bien sûr dans nos sorties, ou nos modes vestimentaires, dans la musique que l’on écoute, ou encore les films que l’on regarde. Ce mouvement, plutôt populaire à ses débuts, débouche de nos jours, sur de grands débats politico-culturels. Le mouvement dit « Nayda » est-il bon ou mauvais pour l’éthique de notre pays ? Est-il une incitation à la débauche, ou simplement, un cri d’appel des jeunes marocains contre un régime politique qui les étouffe, et qui ne leur permet pas de s’épanouir aussi librement qu’ils le souhaiteraient ?
« Nayda » (littéralement : debout, réveillé ; en argot Marocain, le Darija) est le nom donné au nouveau mouvement dynamique culturel, protestant et protesté, qui a fait surface au Maroc vers la fin des années 1990, avec l’organisation du Boulevard des Jeunes Musiciens. Parti de Casablanca, la « Nayda attitude » a vite touché plusieurs autres villes Marocaines, comme Rabat, Essaouira, et assez récemment Agadir. Agadir qui se voit ville organisatrice de plusieurs concerts tel que le Métal Fest, organisé par l’AFGA (Association Future Génération d’Agadir), qui a vu se réunir plusieurs groupes de musiciens locaux, ainsi que de nombreux invités venus de tout le Maroc.
En effet, ce mouvement est tout d’abord l’œuvre de musiciens marocains avides de liberté, qui ont décidé de mettre leurs problèmes quotidiens sous forme de chanson (inégalité sociale, corruption, immigration, violence, injustice etc.). D’après Dominique Caubet, professeure de Darija à l’Inalco (Institut National des Langues et Civilisations Orientales) et réalisatrice du