La culture maghrébine
FR 428
Marianne Golding
Dissertation #1
12, February 2013
Une honte cachée
La honte est quelque chose qui provoque l’indignation ; c’est un scrupule de conscience, modestie exagérée, crainte du ridicule, sensation de contrainte, de malaise (1). La honte est quelque chose qui nous inflige, nous tous, comme humains. C’est un fardeau dont nous sommes tous chargé.
Dans le roman Le Gone du Chaâba, écrit par Azouz Begag, l’histoire racontée suit la vie d’un petit garçon français, Azouz, d’origine maghrébin, qui essaie, à la fois, de s’assimiler à la culture française et la culture maghrébine. Coincé entre ces deux mondes, la honte surgit d’un endroit plongé profondément dans son esprit, d’où proviennent ses passions à réussir à l’école et ses désirs de s’intégrer aux français.
Les gens ont une propension à classer les immigrés – ils ont tendance à les séparer des non-immigrés. Ce sont des effets traduits par « l’exclusion des immigrés sous prétexte d’un discours d’inclusion et de valorisation anthropologique démagogique » décrit Smaïn Laacher dans un entretien avec Marianne Golding (Golding 3). Ceci est précisément le problème dont Azouz batte jour par jour : de ne pas être classé, ou séparé, par les stéréotypes. Etant arabe, il reconnaît les différences entre les cultures, les stéréotypes dont il essaie de ne pas réaliser. « A partir d’aujourd’hui, terminé l’arabe de la classe. Il faut que je traite d’égal à égal avec les Français » (Begag 59).
Les jeunes gones du Chaâba ont l’habitude de terminer derniers à l’école, mais Azouz tente de monter au premier classement. Dans l’article, « De Begag à Mahany : l’éducation dans l’écriture et le cinéma beurs, » écrit par Marianne Golding, elle souligne l’idée essentiel que « l’école continue d’être la bouée de sauvetage de l’enfance issue de l’immigration » (Golding 4). Elle continue : « la scolarité continue d0’etre au centre de la littérature et du cinéma autobiographique beurs » (Golding