La culture est-elle un facteur de developpement économique
Introduction :
La communauté internationale à travers l’UNESCO définit la culture comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe les arts, les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. En somme, la culture est l’ensemble des codes, des attitudes, des valeurs et des modes d’être d’une société donnée. Les pays en développement sont très peu présents sur le marché culturel international, dominé par les exportations des pays les plus riches. Dans le même temps, le développement économique est parfois assimilé à un processus d’homogénéisation culturelle. Il est alors légitime de se demander quelle est l’influence du développement sur la diversité culturelle dans les pays en développement. Les résultats empiriques montrent que le revenu par habitant a une influence significative sur la diversité des importations culturelles – nous nous limitons ici au cas de la musique et du cinéma .
Les limites de la culture
A la fois tristesse devant le constat qu’une culture peut avoir atteint ses limites (décadence, affaiblissement, perte de sa puissance...) et crainte devant le caractère illimité d’une culture (dans un système politique qui se veut total, dans une puissance technique qui rend tout possible et donc qui ne laisse rien deviner ni prévoir..). Ambivalence par rapport à la culture dont on craint toujours de voir apparaître les limites qui en signifieraient le terme prochain, et dont le caractère illimité inquiète parce qu’il rend l’avenir incertain, imprévisible, parce qu’il risque d’échapper au contrôle humain. Ambivalence qui tient à la condition humaine : dans sa nécessaire finitude temporelle, l’homme est limité ; mais de par cette même nature, il appréhende ce qui dépasse cette finitude, ce qui se