La culture berbere
Le système de formation dans le développement des compétences, l’expérience algérienne
Lamri MOUSSAOUI Consultant formateur en Ressources Humaines lamri_moussaoui@yahoo.fr Introduction : Avec les changements intervenus dans le cadre de la réforme économique prônés par les pouvoirs publics en Algérie, le secteur étatique n’est plus le seul acteur concerné par l’utilisation de la ressource humaine car en ce moment ce secteur est largement dépassé par le secteur privé au regard des multitudes d’entreprises crées ou en cours de l’être, agissant pratiquement au niveau de toutes les branches d’activités économiques ou de services. Cette situation ouvre la voie à une concurrence rude entre ces deux acteurs sur le plan de l’acquisition des meilleures compétences, sur le plan de développement et aussi sur la préservation et la fidélisation. Les analyses faites sur la nature de la composante humaine utilisée dans les deux secteurs, révèlent que ces entreprises ne disposent pas de système d’évaluation fiable permettant la détection de talents et encore moins l’inexistence d’un système de motivation et de préservation des talents. Les entreprises économiques privées recourent souvent à l’utilisation massive d’un personnel vieillissant, la plupart retraité, disponible, peu exigeant au niveau salarial. Leur moteur est de s’occuper en s’amusant et arrondir leurs fins de mois. Ces derniers ayant fait un grand parcours professionnel dans les entreprises économiques mais dans la plupart des cas, ce personnel a vécu dans un système ne connaissant que la notion de monopole, il ne connaît en rien les principes de la concurrence. Il se présente avec une grande expérience marquée par un travail dont le contenu est souvent répétitif et avec des habitudes héritées d’un système qui ne favorise en fait, ni l’émergence de compétences, ni la culture de l’effort. C’est un système qui ne donne à aucun