La culture au service du développement
La culture peut se définir comme étant l’ensemble des valeurs, des normes et des croyances traditionnelles propres à chaque groupe d’individu, cela constitue la société. Il s’agit avant tout de la langue, de la mode de vie, de la façon d’agir, du style vestimentaire, des habitudes culinaires, et de la musique traditionnelle…
L’ensemble de ces valeurs s’applique expressément sur le moral de l’individu : la coutume façonne par conséquent les êtres humains qui vivent en société. Cette coutume regroupe toutes les pratiques de la croyance traditionnelle de la société donnée.
Les valeurs socioculturelles de Madagascar sont généralement perçues comme es obstacles au développement. En effet, elles forment un blocage quant à la venue des investisseurs pour diverses raisons : * La culture de l’administration : la lenteur administrative malgache ne séduit guère les investisseurs * La culture des travailleurs : il s’agit de la faible qualification des travailleurs, à proximité des zones favorables aux exploitations étrangères * La culture de la communauté : l’obstacle le plus dominant dans ce volet est la primauté des traditions, il y a également la forte sensibilité de la population, et un profond patriotisme
Dans ce sens, il est fortement recommandé d’installer et de développer des formations professionnelles orientées vers les besoins des investisseurs dans les zones éloignées de la capitale de Madagascar.
* Le « soft power »
L e « soft power », développé par le professeur américain Joseph Nye, est une notion qu’on utilise surtout en Relations Internationales ou en Géopolitique, mais qui peut très bien être transposée dans les facteurs socioculturels en matière d’investissement.
Il s’agit d’un pouvoir persuasif tendant à influencer les comportements des autres, ainsi que ses envies. C’est donc une politique d’influence, en tant que telle, le « soft power » peut améliorer en grande partie le climat des investissements.