La création de valeur pour l'actionnaire est elle contre-productive pour la société?
Le capitalisme financier se caractérise d’une part par la financiarisation de l’économie dû à l’importance grandissante du recours au financement par endettement des agents économiques et de l’augmentation des activités financières dans le PIB des pays.
Le décloisonnement a entrainé la mondialisation qui a permit le développement des financements internationaux, la libre circulation des capitaux est devenue la règle, ainsi les marchés financiers ont fait l’objet d’une dérèglementation pour permettre au pays de répondre à leurs besoins et il y a un accès direct au marché avec la désintermédiation qui facilite le financement (règle des 3D).
D’autre part, on remarque l’apparition de nouveaux acteurs comme les fonds de pensions ou les fonds souverains ainsi que la complexité des produits financiers et une vision à court terme.
2. Dans certains cas, l’intérêt des entreprises et actionnaires ne suit pas l’intérêt général de la société.
En effet, l’intérêt des entreprises et actionnaires est principalement de maximiser leurs profits au détriment de l’innovation par exemple ou de la banalisation des produits qui profiteraient plus à la société. Ils ne se soucient pas non plus du facteur social, hors sans celui-ci et sans le pouvoir d’achat des ménages, les entreprises auraient moins de bénéfices et les actionnaires ne recevraient plus de rémunération.
De plus, nous pouvons aussi prendre l’exemple que les actionnaires peuvent faire pression sur les entreprises pour obtenir des distributions de dividendes au lieu de réinvestir et de mettre en réserves afin de développer au mieux l’entreprise au long terme.
Enfin, les actionnaires peuvent pousser l’entreprise à prendre des risques important car cette dernière est tributaire des actionnaires qui