la croyance des voleurs
I. Ambiguïté
Absence de l’histoire
Ce qui interpelle d’entrée de jeu le lecteur est l’absence d’histoire : il semble que rien ne soit vraiment raconté ; Dès les premières lignes de texte, l’auteur nous plonge dans les pensées de narrateur. Le narrateur est en train de nous raconter sa vie quotidienne où on apprend que deux évènements coïncident; deux évènements qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre mais qui sont liés par le fait qu’ils se produisent en même temps. L’auteur a utilisé un style qui oublie l'histoire pour donner vie aux détails, et à en faire le sujet principal du roman. C’est exactement ce qui rend le lecteur d’autant plus curieux de savoir ce qui se passe, et le pousse à déchiffrer le texte comme un jeu. problématiser l’identité
La deuxième caractéristique qui déstabilise le lecteur est l’absence de dénomination précise attribuée aux personnages. Le Nouveau Roman refuse la notion de personnage traditionnel qui a un nom propre, des parents, une profession, des biens, un caractère et un physique particuliers. Les actes des personnages sont réduits à être des actes sans portée. L’auteur décrit les évènements pour eux-mêmes et non pas pour les réutiliser dans son récit. Autrement dit, ces évènements ne sont pas révélateurs de la personnalité du « je » ni d’un autre évènement à venir dans la suite du texte.
En plus le lecteur ne voit pas une localisation précise dans le texte. On ne sait pas où les personnages et les actions se trouvent.
II. Narration
Récit à la première personne
Dans la deuxième partie nous allons faire l’attention sur la narration du récit. L’histoire de ce texte est raconté par le narrateur-protagoniste; autrement dit le narrateur est le personnage principale du récit qui fait un monologue interne en utilisant la première personne de singulier ‘je’. dans ce cas Le lecteur est amené à vivre les évènements et à connaître ses sentiments en même temps que le narrateur.
Le point de vue interne