La croissance économique est-elle une condition suffisante pour résorber le chômage
Sin City de R.Rodriguez et F.Miller (2005) :
Analyse de la séquence du film réalisée par Quentin Tarantino, qui, étant proche des metteurs en scène, a participé à la réalisation.
Axe d’analyse : Il se portera sur le second degré, et l’effet comique, dégagés par le jeu des acteurs et la mise en scène, ainsi que sur quelques références à d’autres films identifiables dans cette séquence.
Durée de la séquence : 4 min 13 s
Nombre de plans : 42
Partie 1 : Résumé.
C’est la nuit sur Sin City, il pleut. A bord d’une vieille Cadillac, Dwight McHarty se dirige vers l’extérieur de la ville, précisément dans les marais, pour se débarrasser d’un tas de cadavres cachés dans son coffre et de Jackie Boy, un policier véreux mort également, assis sur le siège passager, à côté de lui. Sur le chemin, Dwight, fatigué par la tournure des événements, va être surpris par Jackie, soudainement ressuscité, et les deux vont se mettre à discuter de la situation dans laquelle Dwight se trouve désormais. Conscient qu’il délire complètement, que Jackie est bien mort, Dwight va tout essayer pour le faire taire mais va se rendre à l’évidence que le cadavre lui servant d’acolyte fait ce qu’il veut de lui, le manipule, l’énerve, et le fait repérer par un policier. Dwight va ensuite se reprendre, se calmer, « neutraliser » Jackie, discuter avec le policier, et arriver dans les marais en poussant sa voiture, entouré de reproductions de dinosaures.
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Partie 2 : Une forte présence du second degré.
A. Atmosphère en noir et blanc.
On peut dire de la séquence qu’elle est au second degré.
Pour commencer, l’image n’est colorée que de noir et de blanc, très peu de couleurs vives ressortent à l’écran, et ce n’est pas à cause du mauvais temps. De plus, on est sur une route que l’on distingue à peine, la nature environnante est presque invisible. Comme si Dwight McHarty roulait vers le néant.
B. Un ton parodique.
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