: La croissance démographique et le réchauffement climatique
Décembre 2004, 300000 victimes en Indonésie, au Sri Lanka, en Inde, et en Thaïlande; 2 septembre 2005, tout le sud-est américain est balayé par la puissance colossale de Katrina. Tel est le spectacle auquel nous habitué au courant du XXe siècle ouragans et autres catastrophes naturelles, faisant des victimes dans le monde entier sans distinction aucune. Quel en est la cause ? Eh bien toutes les nombreuses thèses scientifiques s’accordent pour attribuer à ce constat affligeant des causes on ne peut plus environnementales. Car à l’aube du XXIe siècle, la question du réchauffement climatique est au cœur de toutes les préoccupations politiques et socio-économiques qui, tentent désormais de juguler une situation trop longtemps négligée. Pourtant ce sont les activités humaines qui sont reconnues à 90%comme le facteur principal de l’exacerbation de ce phénomène climatique. L’accroissement fulgurant de la population entrainant une évolution de la dépense énergétique et par là les rejets des gaz à effet de serre, il devient indispensable de maîtriser les projections démographiques à venir. Quelle est la véritable influence environnementale de la croissance démographique ? La croissance démographique est-elle vraiment à mettre en cause ? Jusqu’où s’arrête cette théorie ? I) Des projections démographiques de moins en moins certaines
Cette hypothèse voudrait qu’un accroissement trop important et non contrôlée de la population aille entrainer forcément des soucis au niveau de la gestion des ressources, qui tendent à s’amenuiser progressivement. On y retrouve aisément des postulats d’une théorie Malthusienne démontrant un accroissement géométrique, donc plus abondante, de la population face à un accroissement arithmétique des ressources. Or aujourd’hui nombreux sont les démographes qui s’accordent sur une stabilisation de l’évolution de la fécondité. En effet la théorie d’une transition démographique