La critique morale et philosophique
1. les enjeux éthiques des biotechnologies
a) La bioéthique Les définitions de l’éthique dénotent une certaine diversité qui témoigne de l’évolution de sa conception. On reconnaît généralement dans l’éthique . Devant les différents enjeux de l’expérimentation médicale sur l’homme et l’animal, de la procréation médicalement assistée, du clonage, . Cette transformation et cette amplification de l’action humaine entraînent une signification nouvelle de l’éthique. Hans Jonas la définit comme une . Devant la toute puissance de la civilisation technique, l’avenir de l’humanité est le premier souci de l’éthique. . Devant la perturbation de par le pouvoir de la civilisation technique Hans Jonas préconise . C’est une éthique de la servie de l’espèce humaine dans . Ce n’est qu’une . La capacité des technologies modernes de bouleverser l’ordre du vivant se révèle dans le clonage et les manipulations génétiques. b) Le clonage et les manipulations génétiques Rappelons la distinction du clonage et de la transgénèse : le clonage reproduit des êtres génétiquement identiques à leur original ; il ne modifie pas la constitution génétique de l’individu. La transgenèse a pour but de modifier le patrimoine génétique d’un individu ou d’une espèce. La réussite du clonage animal a fait surgir immédiatement le débat sur son applicabilité à l’homme : la reproduction de l’homme par clonage est théoriquement possible bien qu’elle s’avère, dans l’état actuel des techniques, non réalisable. L’éventualité du clonage a suscité une réprobation éthique de grande ampleur. Sa criminalisation paraît abusive à certains scientifiques qui n’y voient qu’une méthode supplémentaire de reproduction médicalement assistée. Le clonage reproductif humain est relégué > : . Le véritable enjeu du clonage concerne ses applications thérapeutiques. Mais il débouche sur les peurs que suscite la manipulation de l’embryon humain et sur les réticences éthiques à son égard (cf. le