I/ La crise énergétique, à l’origine de la recherche de solutions alternatives et écologiques
La crise énergétique se dit d’une hausse du cours de l’énergie. Ainsi, elle peut se traduire par une offre insuffisante pour répondre à une demande en constante augmentation. Celle-ci est tout particulièrement influencée par la forte demande en énergie des pays émergents qui devrait atteindre près de la moitié de la demande totale de pétrole à l’horizon des années 2030 contre 13% en 1970.
La crise énergétique actuelle marque la rupture avec près d’un siècle et demi de prospérité énergétique. Auparavant, la disponibilité énergétique était perçue comme croissante et bon marché en raison de la découverte de nouvelles énergies au 19e siècle lors de la révolution industrielle, à partir de laquelle les besoins énergétiques se sont développés.
Pour répondre à ces besoins énergétiques mondiaux, on a privilégié le développement de l’énergie primaire qui correspond à une forme d’énergie disponible dans la nature avant toute transformation. Les différentes formes d’énergie primaire comprennent l’énergie hydraulique, marémotrice, éolienne, géothermique, solaire et les énergies fossiles.
Depuis la seconde moitié du 20e siècle, la production d’énergie primaire a été multipliée par 4 et repose actuellement à 80% sur la production d’énergies fossiles.
Les énergies fossiles sont les énergies obtenues par exploitation de ressources fossilisées, sous terre ou parfois au fond des océans. Il s’agit notamment du charbon, du pétrole et du gaz naturel.

Bien que faciles à transporter et à stocker, ces elles présentent des inconvénients non négligeables.
Le temps qu’il est nécessaire à notre planète pour créer ce type de ressources se compte en millions voire en milliards d’années. Même si elles ne cessent jamais de se régénérer, on considère notre échelle de temps, qu’elles sont limitées du fait de l’importance de notre usage.

Les réserves d’énergies fossiles (hors uranium) sont