La crise financière
– La crise financière -
Une crise financière mondiale s’est déclarée et peut être caractérisée par 3 chocs.
D’abord, le système des subprimes s’est écroulé quand les souscripteurs de ce type d’emprunt se sont avérés dans l’impossibilité de rembourser leur emprunt. Les nombreux produits financiers dérivés de ce type d’emprunt ont déclenché des pertes en cascade sur répercutant sur l’ensemble de l’économie.
Ensuite, Jérome Kerviel, trader de la société générale a pu, en échappant à tout contrôle de surveillance, miser et perdre 5 milliards d’Euros.
Enfin, un géant de Wall Street, la banque d’affaire Lehman and Brother a été poussée à la faillite.
L’information permettant de prévoir cette crise était là, mais il fallait pouvoir en repérer les signes annonciateurs. En effet, le libéralisme absolu caractérisant le système économique actuel pousse les banques à prendre ou faire prendre des risques incontrôlés afin de maximiser leurs profits.
Par exemple, Dexia, qui est la banque numéro un des collectivités locales, en est arrivée à vendre à ces collectivités des emprunts toxiques. Il s’agissait d’emprunt avec, au début, des taux fixes très intéressants. Par la suite, ces emprunts pouvaient atteindre des taux d’intérêts exorbitants en fonction de la réalisation d’une clause complexe et aléatoire tel la comparaison de taux de devises à un moment futur.
Ce type de produit financier permettait de faire concorder l’intérêt de Dexia qui sait qu’elle va maximiser son profit à long terme et celui du politique qui voit son intérêt à court terme. En effet, le politicien, qui ne pense qu’à sa popularité, peut se prévaloir des taux d’intérêts faibles au moment où il contracte l’emprunt. Il sait que les taux d’intérêts élevés ne le concerneront pas, mais viendront miner la législature suivante. Son raisonnement est le suivant : « Ce que je gagne sous cette législature, mon opposant politique le perdra sous la législature suivante ».
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