La crise fin :
La crise dure car elle est alimentée par un sentiment de défiance régnant sur les marchés financiers.
Les banques hésitent à se prêter de l’argent par peur de ne pouvoir récupérer leurs fonds. Certaines grandes banques ont même déposé leurs bilans telles Lehman Brothers (5ème banque américaine).
La crise dure aussi et surtout car l’économie réelle est touchée. Elle concerne désormais l’ensemble des crédits (crédit auto, consommation…) et non plus le cadre étroit des crédits immobiliers.
Faute de liquidités, les entreprises reportent les projets et attendent avant d’embaucher, les ménages, eux, réduisent leurs dépenses.
Certes, il est difficile dans ce contexte d’entrevoir un rayon de soleil, pourtant la crise a produit des effets positifs : le pouvoir d’achat a augmenté avec la baisse du prix de l’essence, la baisse des prix alimentaires et la concurrence des distributeurs en mal de chiffre d’affaires. L’environnement, autre sujet de préoccupation mondial il y a encore quelques mois. La crise a fait permis la chute, historique, de la consommation d’essence des ménages, l’effondrement de la production industrielle notamment dans des pays pollueurs comme la Chine et le changement des habitudes de consommation ; entre autres, provoque un affaissement sensible des émissions de CO2. Le pétrole s’est effondré de moitié et le riz redevient abordable pour des populations en difficulté. Le cours des matières premières s’est effondré.
2. Des sommets mondiaux pour une solution viable
L’injection massive de fonds, la nationalisation, la fusion, l’absorption …, des mesures nationales ne peuvent qu’éventuellement stopper (ou partiellement) « l’hémorragie » financière actuelle. Des régulations pertinentes et rigoureuses doivent intervenir en concertation à l’échelle internationale aussi bien au niveau de toute institution financière qu’au niveau des instruments et mécanismes de fonctionnement utilisés.
En effet, à l’occasion des