La courbe de tes yeux
Ce poème est constitué de trois quintiles. Il y a une irrégularité dans les vers : la première strophe est constituée d'un alexandrin, d'un octosyllabe, de deux alexandrins, puis dans décasyllabe. La seconde et la troisième strophe sont chacune constituée de cinq décasyllabes.
I) Un poème lyrique.
II) L'image de la courbe.
III) L'élargissement du thème : dimension universelle de l'amour.
L'énonciation du lyrisme seul fait à la première et à la seconde personne du singulier : « tes yeux », « mon cœur », « je ne sais », « je savais-tu », « les yeux ne m'ont... », « tes yeux purs », « tout mon sang"...
Ce qui montre le lyrisme, c'est le thème de l'amour. Un amour physique puisque le premier regard frappe le cœur. On voit aussi un amour maternel « berceau ». Cet amour est à la fois un oubli est une révélation. C'est un amour représenté comme une source de vie « mon sang coule dans leurs regards ». On retrouve dans le poème, des images qui évoquent la musique « de danse et de douceur ».
Au vers 3, le « berceau » suggère une berceuse.
On a des sonorités en :
-"que" = "courbe», «cœur"
-"ou" = "courbe», «douceur"
-"r" = "tour», «cœur», «courbe», «rond"
-"s" = "danse», «douceur», «sûr"
-"EUR" = "chasseurs», «couleurs», «cœur», «douceur".
La douceur liée à la femme et les allitérations en [S] rendent le poème fluide.
Ont fait l'éloge de la courbe des yeux qui est une partie du corps, on a donc un blason, basé sur l'énumération en une série d'apposition. Une kyrielle de qualités : les images naissent du relâchement grammatical. C'est une structure énumérative. On utilise la métaphore.
L'image de la courbe s'explique par l'analogie entre les yeux (leur forme) et les courbes. Le cœur est un organe rond. Le cœur est encerclé par la courbe qui est donc ronde. « Un rond de danse ». De même, au vers 3, « l'auréole » est ronde. Les yeux