La courbe de phillips
I/ L’établissement de la courbe
A_ Explication de la courbe
Cette relation s'explique par le fait qu'au-delà d'un certain niveau de chômage, les salariés ne sont plus en position de force pour exiger une hausse de salaire; le partage des gains de productivité s'effectue alors en faveur de l'entreprise.
Elle dérive des travaux de l'économiste néo-zélandais Alban William Phillips mettant en relation le chômage et la variation des salaires nominaux ; l'augmentation des salaires nominaux est source d'inflation, car elle accroît les coûts de production des entreprises et celles-ci se voient alors contraintes de rehausser leurs prix afin de restaurer leur marge bénéficiaire.
Interprétation : L’interprétation la plus simple de la courbe de Phillips consiste à reprendre le modèle de l’offre et de demandes globales de biens et services.
Une demande globale élevée conduit à l’augmentation de la production (offre globale plus importante) et par extension à la hausse des prix (l’offre est une fonction croissante du prix).
Or plus la production est élevée plus les entreprises vont employer de monde. On observe donc une situation dans laquelle la hausse de la demande globale entraîne la diminution du chômage et l’augmentation de l’inflation.
B_ Etat joue sur les instruments de la politique monétaire et budgétaires STOP ans GO
Les dépenses étatiques peuvent provoquer la relance privée, les autorités jouent sur les instruments de la politique monétaire et budgétaire pour freiner l’accroissement du chômage. Les politiques sont dits (souligné par le correcteur ) de « stop and go » et donc influencée par la courbe de P jusque dans les années 1970. Les gouvernements effectuent un arbitrage en termes de politiques budgétaires, monétaires et fiscales et