La couleur au cinéma
L’homme a toujours voulu copier la vie. Pendant des siècles, il l’a fait en représentant un geste en arrêt : les peintures dans les grottes préhistoriques. Tous les arts de la représentation : peintures, sculpture, gravure, etc…, ont cherché à reproduire la réalité.
Il y a près de trois mille ans naissait le théâtre d’ombres d’Orient qui permettait de raconter des histoires derrière un écran éclairés.
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En 1895, les frères Lumière, déposent le brevet du cinématographe, une machine capable à la fois d’enregistrer et de projeter des images. Leurs premiers films durent environ une minute et sont appelés des « vues ». L’une des plus célèbres est l’arrivée d’un train à la Ciotat.
Georges Méliès qui est très intéressé par cette nouvelle technologie tourne en 1896 ses premiers films en copiant ceux des Lumière, puis adapte au cinéma ses numéros d’illusionniste.
En 1897, apparait le premier film en couleur. Il s’agit d’un court-métrage muet ‘’Le manoir du diable’’ de Georges Méliès tourné en réalité en noir et blanc puis colorisé.
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« Le manoir du diable » de Georges Méliès en 1897
2) les différentes techniques utilisées et les innovations
a) la couleur à l’époque du cinéma muet
Auguste et Louis Lumière cherchent dès le départ à améliorer leur Cinématographe. [pic]
Mais avant d’inventer le procédé photographique autochrome en 1908 (c’est le premier procédé de photographie où l’on utilisait de la fécule de pomme de terre teintée, permettant de capter et filtrer la lumière), ils font peindre leurs films image après image. Dans leur usine, les ouvrières peignent au pochoir chacune des images des films. Une des réussites de cette technique est la danseuse dont la robe change de couleur au fil de la Danse Serpentine (1897).
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Danse Serpentine (1897).
Georges Méliès