La cosmetique au japon
ClickJapan vous présente ici un petit aperçu de l'art de se farder et de se parer au Japon.
- Les accessoires - Le maquillage -
Les accessoires.
Une caractéristique notable de la civilisation japonaise c'est que l'art de se parer (collier, boucles d'oreilles, bracelet...) est apparu que tardivement. En effet ce n'est que sous l'influence de l'occident à la fin du XIXe début du XXe siècle que ce type d'habitude vestimentaire est venu envahir l'archipel. Le premier accessoire importé de l'occident fut la montre à gousset sous l'ère Meiji.
- Avant l'ère Meiji.
Japon_kanzashi_épingle à cheveux_bijoux
Ojime
Traditionnellement les hommes portaient accroché à la ceinture un "gyokuhai". Une sorte de chapelet de pierre ou de nacre qui n'avait d'autre fonction que l'ornementation. Il y eut aussi pendant la période Heian la mode des ceinturons de cuir ornés de pierre précieuse. Jusqu'à l'ère Meiji les sabres de courte taille (Wakizashi) étaient aussi considérés comme un accessoire vestimentaire.
Les femmes connaissaient traditionnellement les peignes en écaille ou en métal précieux, les "kanzashi" (épingle à cheveux - voie photo ci-contre), les "obi" (ceinture de tissu large nouée de façon à obtenir un large nœud sur l'arrière du kimono).
Il existait aussi un certain nombre d'objet qui pouvait être indifféremment arboré par les hommes et les femmes c'est le cas notamment de l'inro (apparu vers le XVIIéme siècle, petite boîte souvent laquée, compartimentée, liée à la ceinture et destinée à contenir des médicaments ou le sceau du propriétaire), de l'"ojime" (apparu vers le XVIe siècle, sorte de bouton de forme