La corée du nord: un état racialiste?
Il m’a toujours semblé que si les êtres humains était naturellement plus enclins à adhérer à un nationalisme défini par le sang plutôt qu’à une quelconque idéologie universaliste, cela serait une évidence solide que la solidarité raciale avait une base génétique. Selon B. R. Myers, dans son ouvrage “The Cleanest Race”, la clef pour comprendre le comportement de la Corée du Nord peut être trouvée dans son idéologie. Idéologie qui non seulement ignore le Marxisme-léninisme mais entre en contradiction directe avec lui.
Les deux Corées enseignent que la péninsule fut prise par les Japonais en 1905 et demeura sous le joug du pouvoir impérial jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Alors que la plupart des historiens adoptent une version où les colonisés ont été durement oppressés, Myers fait dissidence, au moins en ce qui concerne les élites. Il perçoit l’intelligentsia coréenne comme ayant collaborée avec les conquérants. Les Japonais sont présentés comme relativement bienveillant dans ce livre, encourageant l’utilisation de la langue coréenne et même la survie des particularismes régionaux. Pour le chercheur japonais Yuko Mastumura cependant, l’occupation a été un cas classique de génocide culturel.
En ce qui nous concerne, ce qui est important est que les Japonais voyaient les Coréens comme leur étant racialement similaires et donc dignes de respect. Les résidents de la péninsule étaient encouragés à maintenir deux identités. Après que l’Empire du Japon abdiqua, la Corée du nord devint occupée par les Soviétiques, celle du sud par les États-Unis. Dans la partie communiste, ceux qui avaient supporté les Japonais furent pardonnés et firent partie de la nouvelle élite. La Guerre de Corée débuta quand le Nord envahit le Sud en 1950, guerre qui se termina par un match nul en 1953.