Lorsque nous nous demandons si la conscience de l'homme fait le bonheur de celui-ci notre questionnement porte sur la possession de la pensée et de la conscience de l'homme, et de ce à quoi aspire tout être humain : le bonheur, un état de grand plaisir marqué par l'absence de souffrance. En effet, tout être humain recherche le bonheur. Qui ne souhaite pas être heureux? Il semblerait que la conscience soit la clé du bonheur. Cependant savons-nous réellement ce qu'est la conscience, le bonheur, et le lien qui les relie si étroitement ? La conscience paraît dans un premier temps un obstacle au bonheur qui semble faire de l'idéale du bonheur une illusion. Pourtant le bonheur qui est une conquête exigeante nécessite la conscience pour exister. Un animal ne connaît pas le bonheur, tout au plus le plaisir, la satisfaction de ses instincts. Ainsi les hommes partent à la quête du bonheur.

La conscience, c'est la connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes, elle fait de l'homme un sujet capable de penser le monde qui l'entoure. La conscience morale c'est le jugement pratique et critique qui permet au sujet de distinguer le bien et le mal, une petite voix en notre for intérieur qui permet de fournir des normes, de mesurer la valeur des actions, de juger de notre conduite et de celle des autres. La conscience psychologique c'est la perception immédiate par le sujet de ce qui ce passe en lui ou en dehors de lui. Être conscient, c'est écouté sa conscience, c'est être lucide, éveillé, avertie, responsable, critique, effectué un cheminement de réflexion, c'est une intervention de la raison, mais être conscient désigne aussi une relation plus ou moins forte avec soi-même et le monde.
Le bonheur (du vieux français la bonne chance, la bonne fortune) est un état de satisfaction parfaite, d'équilibre entre le corps, le cœur et l'esprit, un état où tout trouble est absent, pour Épicure, le bonheur ne se définit pas de manière quantitative mais