La conscience est ce qui nous permet de vivre le monde comme nous le vivons. La perception, l’imagination, tous les sens passent par elle. Ayant chacun notre propre conscience, nous ne vivons pas forcément de la même manière les mêmes choses, d’où le fait que notre vision du monde est très subjectif car n’appartenant à nous même. Si jamais elle était dans l’erreur, nous en rendrions-nous vraiment compte ? Pourrions-nous y faire quelque chose ? Mais est-elle vraiment capable de faire des erreurs, ne sont-elles pas à l’origine d’autres facteurs ? Lorsque nous sommes soumis à une illusion des sens par exemple, d’où provient la cause ? La conscience est-elle source d’illusion ?
Admettre cela reviendrait à la dévaloriser étant donné que par son existence elle affirme notre propre existence justement.
Il existe différents types de consciences, et deux types d’illusions vis-à-vis de la conscience.

A propos de la conscience, on peut parler d’abord de conscience spontané ou immédiate. Celle qui fait que nous voyons ce que nous voyons, entendons ce que nous entendons au moment même où nous lisons ceci. Elle nous retransmet ce qui se passe dans notre environnement grâce à nos sens, et nous les affiche d’une manière compréhensible. Elle est aussi présente lors de nos réactions rapides suite à divers stimuli. Une odeur de brûlé et on court « sans réfléchir » à la cuisine.
D’autre part on distingue la conscience réfléchit, celle qui nous permet d’être conscients de notre propre conscience. D’après Descartes être conscient est synonyme de « penser ». Son fameux « Je pense, donc je suis (Cogito, ergo sum) montre le lien entre cette conscience et nous. Nous sommes conscients de nous et du fait que nous ne sommes conscience que par la présence de cette conscience.

Il y a d’autres types de conscience comme la conscience morale, qui est cette capacité de porter des jugements de valeurs sur ses actes et de discerner ce qui nous semble « bien » de ce qui nous semble « mal ».