TABLE DES MATIÈRES

I. INTRODUCTION.....................……………………………………………………….1

II. Présentation du sujet : Platon et Xénophon…………………………………………2
III. Se connaitre soi-même selon Xénophon…………………………………………….3
IV. Se connaitre soi-même selon Platon…………………………………………..……..5
V. Comparaison des conceptions de la connaissance […]……………………………...7
A. Similitudes………………………………………………………………………….7
B. Divergences………………………………………………………………………...9

VI. CONCLUSION…………………………..…………………………………………..12

BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………………………..……13

A

Introduction

Au premier abord, à son sens le plus général, la connaissance de soi est une réflexion sur soi-même, mais c’est aussi le savoir qu'une personne acquiert sur elle-même au cours de sa vie à l'occasion de ses expériences. Plusieurs philosophes – de Platon à ceux d’aujourd’hui – ont tenté de définir la connaissance de soi, mais cela n’est certes pas facile. Par exemple, Aristote, dans La Grande Morale (XV : II), définissait les actions et les démarches menant à l’acquisition de la connaissance de soi comme plaisantes et difficiles. La connaissance de soi est, dans l’histoire de la philosophie, un thème majeur auquel les philosophes s’attardent vigoureusement. Le Socrate de Platon l’a fait dans l’Alcibiade ; tout comme le Socrate de Xénophon l’a fait dans les Mémorables. Alors, c’est ce genre de conception qu’il nous faut évaluer. Ainsi, on peut se demander – puisque Xénophon et Platon ont tenté de définir ce qu’est la connaissance de soi – est–ce que les conceptions de la connaissance de soi du Socrate de Platon et du Socrate de Xénophon sont abordées de la même manière dans les deux œuvres ? Je soutiendrai qu’en effet la connaissance de soi chez le Socrate de Platon n’est pas réellement semblable à celle du Socrate de Xénophon, bien qu’il ait certaines ressemblances. Dans l’Alcibiade de Platon, on peut comprendre que la préoccupation de soi est l’atout principal de l’époque donnant