La concurence
Deux enseignes concurrentes côte à côte à Paris
Pour les libéraux une situation de «concurrence économique » est souhaitable.car : Les clients potentiels peuvent choisir entre les différents produits proposés et accessibles et avoir un plus grand choix de produit à meilleurs prix. La concurrence favorise l’adaptation permanente entre offre et demande : les agents économiques peuvent utiliser leur raison. « La concurrence est ce qui oblige les gens à agir rationnellement.»1 Elle est la source du juste prix : « c’est la concurrence qui met un juste prix aux marchandises, et qui établit les vrais rapports entre elles » (Montesquieu2). D'autres écoles insistent sur la concurrence comme processus d'innovation (Friedrich Hayek3) ou de destruction créatrice (Joseph Schumpeter). Les divergences entre libéraux[modifier] A partir de la fin du XIXe siècle, des économistes — pourtant acquis à l'économie de marché — ne vont plus voir la concurrence comme dépendante d’un état de nature :
« Pour les libéraux d’ancienne observance, la liberté est pour l’homme l’état de nature. Pour le néolibéral, au contraire, la liberté est le fruit, lentement obtenu et toujours menacé, d’une évolution institutionnelle… À l’opposé de Rousseau, il pense que la grande majorité des hommes est née dans les fers, dont le progrès des institutions peut seul la sortir…. Libéraux et néo-libéraux ont une foi égale dans les bienfaits de la liberté. Mais les premiers l’attendent d’une génération spontanée…. alors que les seconds veulent la faire éclore, croître et se développer, en la rendant acceptable et en écartant d’elle les entreprises qui tendent constamment à l’annihiler4. » Il s'agit d'une vue totalement différente de l’évolution des sociétés humaines que Jacques Rueff appelle un « marché institutionnel »[réf. nécessaire], fait de normes juridiques dépendantes de théories économiques (lois et économie) que des organismes