La conception de la vie dans madame bovary
Quelle est la conception de la vie donnée par Flaubert dans cet extrait ?
I) Emma se place en victime de son destin
A/ Une vie terne : un ennui profond
→ Emploi de l’imparfait, temps de l’habitude
→ Expressions marquant l’ennui (« elle retrouvait aux même places » …), attitudes (elle fouille à petits coups le gazon avec son ombrelle)
→ Étude de la ligne 13
B) Son désespoir transfigure le paysage
→ paysage dénué de charme, sans étoffe (au lieu d’y placer tournesols ou coquelicots il décrit des mauvaises herbes + pourriture)
C) Comparaison avec ses anciennes amies du couvent D) Plaintes excessives
→ Insatisfaction de sa condition, dégoût pour son mari et la campagne, grande solitude, monotonie
→ Utilisation du discours indirect ce qui permet une grande proximité avec le personnage
II) Cela est dû au fait qu’elle attend de la vie qu’elle soit aussi mouvementée et romantique qu’un roman chevaleresque ; sa rêverie
A) Un rêve de petite fille, et de prince charmant
B) Souhait d’une vie pleine d’actions, de sentiments bouleversants, de bals
III) L’ironie de Flaubert : sa conception de la vie, de la société, d’une éducation
Finalement, ce que Flaubert condamne, c’est une éducation des jeunes filles à qui ont fait lire (et c’est le cas d’Emma Bovary) des romans chevaleresques (aujourd’hui des romans Arlequin, ou romans de gare). Emma n’a plus aucune conception de la réalité ; vision enfantine (d’où son rêve de conte de fées). Et Flaubert s’amuse en plaçant en plus son personnage en pleine campagne dans un village coupé du monde où ses rêves ne risquent pas de se réaliser.
Conclusion : mentionner entre autre qu’Emma va finir par avoir des liaisons, avec de toujours plus hautes espérances. A la fin du roman, ironie du sort, elle se rendra pourtant compte que le seul qui ne l’ait jamais aimé c’est son