La comédie humaine
Les textes sont classés par milieux sociaux, par lieux géographiques, ou par catégories psychologiques (Scènes de la vie privée, Scènes de la vie de province) réunis dans des ensembles génériques (Études de mœurs, Études philosophiques, Études analytiques). L’écriture de l’ensemble s’échelonne de 1829, avec les Chouans, à 1850, avec les ouvrages inachevés à sa mort et complétés par Charles Rabou : le Député d'Arcis (1854), les Petits bourgeois de Paris, (1856), le Comte de Sallenauve, (1856), et aussi les Paysans publié en 1854 par sa veuve, Évelyne Hanska.
« Cette idée vint d’une comparaison entre l’Humanité et l’Animalité[5]. » L’ambition de l’auteur était de décrire de façon quasi exhaustive la société qui l’entourait, construisant ainsi un édifice qui pourrait « faire concurrence à l’état civil[5] ». Il voulait enfermer toute son époque dans sa Comédie humaine. Toutefois, en 1837, le titre qu’il envisage pour son œuvre est Études sociales, qui deviendra La Comédie humaine en 1842, en référence à La Divine Comédie de