La complainte du progrès

Entre 1946 et 1973 les pays développés connaissent une phase de croissance : les trente glorieuses. Entre 1960 et 1973 le volume des échanges internationaux triplent et les pays riches en sont les principaux acteurs comme l'Europe ou le Japon mais ces puissances économiques sont surtout menées par les Etats-Unis. C'est aussi au cours des trente glorieuses que la société de consommation de masse se diffuse largement. Le rôle incitatif de la publicité dans les choix des consommateurs modifie le budget des ménages dans les pays développés en faveur de l'équipement ménager, de l'automobile, de l'éducation, des spectacles ou encore des loisirs.

Boris Vian est né le 10 mars 1920 à Ville-d'Avray en Hauts-de-Seine et mort le 23 juin 1959 à Paris d’un arrêt cardiaque. Boris est un écrivain, poète, chanteur et trompettiste il est aussi ingénieur.
Il est plus particulièrement connu pour sa chanson : La complainte du progrès qui a était écrite en 1956. A travers cette chanson Boris a voulu démontrer la société consommatrice qui l’entoure. Dans cette œuvre il dénonce la consommation par des paroles où il décrit les appareils d’électroménagers de l’époque, des gadgets qui pour la plupart n’ont aucun but précis.
Il démontre qu’a cette période, les femmes voulaient tout les appareils dernier cris. « Autrefois pour faire sa cour On parlait d’amour… Maintenant c’est plus pareil, Ah Gudule, viens m’embrasser, et je te donnerai… Dans ces paroles, il montre que les temps ont changés, pour pouvoir séduire une femme, il faut avoir de l’argent pour payer les produits de consommations. Les trente glorieuses ont aussi eu pour but de redonner le sourire à la population qui a vécu deux guerres mondiales. Cette chanson est une des premières à critiquer et à s'inquiéter de la société́ de consommation naissante ainsi que des représentations du réel qu'elle induit.