La communication interpersonnelle
I- La construction du sens
A/ Des signes complexes :
Lors d’une communication interpersonnelle, les individus échangent une multitude de signes :
• Des signes verbaux : une langue et mots compréhensibles par les autres.
• Des signes non-verbaux : des gestes, la posture du corps, le regard, le ton de la voix, les mimiques du visage. Ce sont des constituants essentiels à la compréhension et ils interviennent également dans la construction du sens.
B/ L’interprétation : La compréhension du message s’opère aussi à travers des représentations et des significations propres à celui qui reçoit le message selon son expérience, son histoire, son code de valeurs. A l’arrivée le message ne sera pas le même que celui émis, il aura été filtré, trié, sélectionné voir déformé.
C/ L’interaction : Dans un processus de communication, chaque intervention est une réponse à l’intervention de l’autre : interaction. Le comportement (verbal ou non) de l’un déterminera le comportement de l’autre.
D/ L’écoute : La communication sera facilité si les acteurs font preuves d’écoute : être attentif aux différents messages (verbaux ou non), aux préoccupations de l’autre. On peut aussi faire preuve d’empathie, c'est-à-dire, abandonner ses préjugés, ses apriori et ses réactions impulsives pour aller vers l’autre, comprendre ses angoisses et motivations.
E/ Les rituels et les codes : Les relations interpersonnelles résultent d’un apprentissage social, l’appartenance culturelle détermine alors le comportement. Chaque culture véhicule un ensemble de pratiques normalisées à forte valeur symbolique, les rituels (dire bonjour, se serrer la main, remercié…). Ces rituels font partis des codes sociaux émanant d’une culture propre.
Respecter les codes et les rituels, c’est accepter d’appartenir à ce groupe social, c’est montrer son appartenance et son adhésion aux valeurs du groupe.
II- Les éléments du contexte
A/ Les acteurs :