La communication interculturelle
Dans les cultures occidentales, l’apprentissage d’une langue et son utilisation orale ou écrite permet de transmettre les idées, les pensées et les émotions. La notion de pouvoir prévaut et tout est mis au service de la compétitivité. Il faut convaincre par la raison.
Le mode de communication est direct et explicite.
Dans les cultures d’Asie, la connaissance représente un moyen de vivre mieux en harmonie avec la nature. Le développement des sentiments est l’objectif principal de la communication, les échanges sont émotionnels et ce qui compte c’est le processus.
La communication est plus indirecte et implicite.
D’après T. Hall (3) il existe une culture de haut contexte (intériorisation, communication non verbale importante) comme en Asie, en Afrique ou au Moyen-Orient et une culture de contexte faible (information largement explicitée, raisonnements verbaux) comme aux Etats-Unis ou en Europe du Nord. Il parle également de proxémique ou l’étude des distances entre la communication interpersonnelle liées à l’utilisation de l’espace public ou privé.
Quatre distances sont identifiées, chacune subdivisées en deux phases, une proche et une éloignée : la distance intime, la distance personnelle, la distance sociale et la distance publique.
Le rapport à l’espace est opposé entre cultures nordiques et cultures latines : des distances doivent être respectées pour les premiers, la proximité est la bienvenue pour les secondes.
Le rapport au temps a évolué avec les siècles ; la maîtrise de celui-ci devient de plus en plus obsessionnelle. Mais des différences de conception sont notables d’une culture à l’autre : selon Hall (3), deux types de systèmes temporels existent : le monochronique et le