La commerce électronique et l'assurance
C.1.1 Cas du paiement traditionnel
Lors d'une transaction financière classique, l'acheteur est en droit d’espérer la confidentialité du vendeur. Celui ci n'est sensé transmettre le numéro de carte bancaire de l'acheteur qu'à la banque émettrice. L'intégrité du vendeur est donc requise.
Le vendeur peut exiger une authentification pour s'assurer que l'acheteur est bien celui qu'il prétend être. Il peut aussi demander à la banque de l'acheteur, une autorisation, pour savoir si les fonds sont réellement disponibles.
Inversement, l'acheteur peut obtenir l'assurance de la compétence du vendeur. Cela prendre la forme d'un certificat délivré par un organisme, un autre client ou par un magazine indépendant. Dans des cas complexes, il peut s'agir de cautionnements.
L'acheteur peut aussi demander l'anonymat des transactions. Il ne veut pas que ses concurrents puissent être au courant des transactions conclues.
Il faut aussi assurer la non-répudiation de la transaction :
- l’acheteur ne doit pas pouvoir contester, par exemple un ordre de commande,
- de même, le vendeur ne doit pouvoir contester avoir reçu le règlement par exemple.
C.1.2 Cas du paiement électronique
Dans le cadre d'un système de paiement numérique, l'acheteur et le vendeur, sont en droit d'attendre toutes ces notions évoquées précédemment ; confidentialité, intégrité, authentification, anonymat, non-répudiation de la transaction.
D'autres notions, plus spécifiques aux paiements numériques, apparaissent ; disponibilité, fiabilité et divisibilité.
En effet, à l’échelle planétaire, on achète et on vend à toute heure. Les systèmes se doivent de ne pas permettre la perte d’argent électronique. De plus, tout type de transaction doit pouvoir se faire, que ce soit pour acheter un château ou un timbre-poste !
C.2 Définitions
Les définitions suivantes peuvent être retenues :
Confidentialité : Les informations concernant l'acheteur, le