la civilisation ma mère
La Civilisation, ma Mère !... est le cinquième roman de Driss Chraïbi. Il parait en 1972. L’œuvre est divisée en deux parties : dans la première, « Être », c’est le jeune fils qui prend en charge l’histoire alors que dans la seconde, « Avoir », c’est Nagib, l’ainé, qui est le narrateur. Le récit est chronologique : la première partie est consacrée à l’enfance et à l’adolescence, et la seconde, au début de l’âge adulte. Dans les deux cas, le sujet des deux frères est leur mère tant aimée qu’ils vont encourager à s’émanciper du carcan des traditions. L’histoire se situe, au départ, dans le Maroc des années trente. Cet ouvrage est le premier de la littérature marocaine à s’intéresser à la question de la femme. une autre possible plus détaillée:
Deux jeunes garçons nous racontent l'histoire de leur vie et surtout celle de leur mère, d écouvrant le monde extérieur, la modernité... C’est l’histoire d’une femme douce et fragile, mariée très jeune et qui devient vite une mère.
Elle ne se rend pas compte que le monde se développe et change. après être restée longtemps enfermée dans la maison d’un homme, ni méchant, ni despote, mais sombrant dans la tradition. La femme se libère petit à petit des préjugés et de l’ignorance... Tout en restant simple et drôle, elle s’intéresse au combat pour l’indépendance, adhère aux mouvements de libération des femmes et milite en faveur du
Tiers monde... le parcours de cette femme est tout un symbole. Première partie "Etre".
Etre, c’est exister, survivre, la mère découvre les objets de la société de consommation : la radio, le téléphone, le fer à repasser, le cinéma. Un jour, elle voit le général de
Gaulle. Ces évènements déclenchent chez elle la prise de conscience de son ignorance, de son aliénation et la curiosité pour le monde extérieur.
Deuxième partie "Avoir".
Avoir renvoie chez la mère à son désir de lutter, de prendre conscience, de découvrir et de posséder le monde