La chevelure chez baudelaire
Baudelaire a travers Jeanne Duval veut atteindre l'Idéal afin de s'extraire de la réalité qu'il trouve laide, et ainsi accéder à la beauté intellectuelle.
La chevelure de la maitresse de Baudelaire semble avoir un pouvoir, celui de faire voyager Baudelaire hors de la réalité. La métaphore filée des cheveux – mer emporte le poète vers un voyage maritime vers 13 « Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève ! ». L'allitération en « L » au vers 18 « Où les vaisseaux, glissant dans l'or et la moire » et au vers 11 « J'irai la-bas ou l'arbre et l'homme, pleins de sève, » rappelle ce voyage, ou l'âme de Baudelaire semblerait voguer (vers 16 « Un port retentissant où mon âme peut boire ») vers l'exotisme, l'ivresse et l'érotisme soit les paradis artificiels comme au vers 29-30 « Je m'enivre ardemment des senteurs confondues De l'huile de coco, du musc et du goudron. ». Dans l’hémisphère d'une chevelure, Baudelaire reprend un procédé semblable, c'est à dire reprendre l'idée du voyage en mer a travers la chevelure de la femme aimée. Exemple de voyage au vers 16 « Dans l'océan de ta chevelure,j'entrevois un port ». et l'exotisme au vers 14-15 « où l'atmosphère est parfumée par les fruits, par les feuilles et par la peau humaine. ».
Après avoir voyager vers l'exotisme, Baudelaire atteint l'Idéal, un monde de plénitude et d'harmonie vue à travers le champs lexical du bonheur vers 21 « amoureuse d'ivresse »; vers 25 « infinis bercements » et vers 20 « D'un ciel pur où frémit l’éternelle chaleur. ». Le présent introduit en effet de temps qui s’arrête et ainsi marque un ralentissement du rythmes. Cet Idéal semble infinis et sans limites (champs lexical de l'infinie : vers 7 « Tout un monde lointain, absent, presque défunt, », le vers 27 « L'azur du ciel immense et rond ».). L'effet de plénitude ressentit par Baudelaire est a la limite d'une expérience magique voir mystique, il y a une présence de