la chasse galerie
Premièrement, Le fantôme de l’avare est un conte moralisateur parce que nous retrouvons plusieurs éléments surnaturels. Ceux-ci sont souvent utiles pour transmettre une morale, comme je l’aperçois dans plusieurs mythes et récits religieux. Le fantôme du revenant est le principal élément surnaturel dans le conte. «Pendant 50 hivers, je suis revenu, par l’ordre de Dieu, passer la nuit du dernier jour de chaque année.» Cela est très marquant pour l’auditoire de l’époque puisque cela représente ce qu’ils ne peuvent comprendre donc ce qu’ils ne doivent pas questionner. « L’histoire du maître avait touché la corde sensible dans le cœur du paysan franco-canadien : la croyance à tout ce qui touche aux histoires surnaturelles et aux revenants.» Comme nous le retrouvons dans le conte, l’utilisation du surnaturel était primordiale afin de capturer l’écoute du public. Pour accentuer sur la sensibilité des franco-canadiens face à ce genre de conte, on utilise une métaphore : la corde sensible du cœur. Celle-ci est mise en place afin de mieux faire comprendre l’importance du surnaturel pour ceux-ci.
Deuxièmement, je peux admettre qu’il s’agit du conte moralisateur parce qu’il y a une ambiance de peur. «Une obscurité profonde et une poudrerie qui me fouettait la figure m’empêchèrent complètement d’avancer.» Il s’agit du contexte dans lequel l’histoire du revenant se déroule. Même avant de le rencontrer,