La chartreuse de parme
Publiée en 1839. Fabrice del Dongo incarne cet achétype réaliste du héros romanesque conquérant qui part à l'assaut d'une société pour s'y faire une place. Fabrice est un jeune aristocrate naïf et idéaliste. Cette scène est d'une grande méchanceté pour Fabrice, le narrateur ne cesse de se moquer de son héros, incapable de se comporter en guerrier et incapable de saisir les enjeux de la bataille. De plus le récit de la bataille n'accède jamais à la grandeur épique : vu à travers le regard de Fabrice, la bataille n'a absolument rien d'héroïque.
I - Un scène épique sans majesté A - La boucherie héroïque - récurrence de l'évocation du sang, réalisme cru, avec description des entrailles. - absence otale d'idéalisation du combat et des corps héroïques. B - Chaos et confusion - Fabrice ne parvient pas à saisir correctement les détails de la scène "il avait beau regarder" . - Focalisation interne, absence de vision globale, pas d'ampleur épique. C - Des hommes sans grandeur - désacralisation du maréchal Ney "gros", "il jurait", homme trivial et grossier - grossièreté des hommes "pardi", "blanc-bec", on ne les voit pas combattre mais parler. Le champ de bataille est le lieu du sang, de la mort et non de la grandeur d'âme et de la valeur.
II - Un héros improbable
A - Fabrice sensible - s'apitoie sur le sort des soldats agonisant et du cheval mais est incapable de remédier à la situation. "Notre héros, fort humain", attitude en complet décalage.
- l'abrutissement sonore, Fabrice est "scandalisé de ce bruit qui lui faisait mal aux oreilles". --> Aristocrate peu habitué aux champs de batailles.
B - Fabrice spectateur
- lexique du regard et non de l'action (absence de verbes de mouvements). - Fabrice est désigné par les autres soldats de "blanc-bec", "bêta", on souligne son ignorance en matière militaire.
B - Fabrice imbécile Fabrice est ignorant de tout et de tous les codes militaires "il n'y