La charogne
2. Les six premières strophes sont une description détaillée de la charogne. Pareille à une caméra se rapprochant de l’objet, le poète décrit de plus en plus en détail le corps putréfiée. A la première strophe, le poète fait un appel de se rappeler cette charogne. Il commence donc avec une image globale du corps de la femme. Dans les vers suivants, il se rapproche peu à peu du cadavre. Le poète décrit le ventre remplie de larves et, en même temps, il évoque la puanteur provenant du corps pourri. Ceci provoque un dégout chez le lecteur.
Pourtant, dans la septième strophe, le poète décrit l’entourage et fait oublier l’horrible image de la charogne. En évoquant la nature par l’eau, le vent et la musique entendue par le narrateur et en mentionnant le « mouvement rythmique », Baudelaire crée une harmonie dans l’image de la femme morte.
A la huitième strophe, le souvenir du poète est plus vague. Les images de la charogne « s’effaçaient et n’étaient plus qu’un rêve » (v.29) et « l’artiste » (v.31), en d’autres mots le poète, peint l’image du cadavre en putréfaction à l’aide de son souvenir. De plus, Baudelaire mentionne dans la neuvième strophe une chienne regardant le cadavre « d’un œil fâché » (v.34) exigeant manger le « morceau qu’elle avait lâché » (v.39). Cette image assez cruelle du chien voulant manger un morceau de la charogne choque le lecteur et provoque à nouveau le dégout. Aux strophes 10 et 11, le narrateur s’adresse à quelqu’un, probablement à une femme, en lui disant qu’un jour elle finira comme la charogne. Finalement, l’écrivain garde le souvenir de ses « amours décomposés » (v.48) dans ses œuvres d’arts.
3. LA figure de la mort est représentée sous de différentes formes. Premièrement, elle est évoqué par le champ lexicale de la pourriture : pourriture v.9 , mouches v.17, noirs v.18, larves v.19, vermine v. 45, décomposés 48. De plus nous retrouvons le champ lexical de la mort « charogne v3 squelette v3 et les derniers sacrements