La censure des cartoon propagande
Les dessins animés ont été victimes de la censure comme le furent les médias, la publicité par exemple, ou les documents écrits, comme les livres ou articles… la censure s’est appliquée à condamner ces animations. Par exemple « Blanche-Neige » sorti en 1938 fait fureur dans tous les pays où il est diffusé, y compris en Allemagne où le « führer » et les dirigeants nazis l’appréciaient vivement. Pourtant il est censuré par ceux-ci, car la firme produisait aussi des dessins animés à charge contre les nazis, tels que « The Blitz Wolf » ou « Spies ». Les nazis censuraient donc tous ces cartoons de propagande pour pas que ceux-ci aient l’effet escompté sur les populations et que « le mauvais rôle » leur soit attribué ou encore que les informations qui passe à travers le dessin animé ne soit perçue par la population, comme dans le dessin animé « The Sinking of the Lusitania ».
Les dessins animés sont aussi victimes de la censure pour des questions de politiquement correct. La censure n’est pas tendre avec les dessins animés de propagande qui font passer des messages forts, qui peuvent donc être choquant. La PCE (production code administration) créé en 1934 a pour but de lire les scénarios, regarder les films pour à la fin autoriser ou non la production de ces films.
Il y a plusieurs critères de censure pour les dessins animés ils sont classés en douze sections dans le code Hays : les crimes contre la loi, la sexualité, la vulgarité, l’obscénité, les jurons, les costumes, les danses, les religions, les décors, le sentiment national. Les religions, la vulgarité sont les interdits les plus fréquents. Les juifs sont très souvent caricaturés, on les représente avec un nez de grande taille, une barbe volumineuse… Ces caricatures sont très fréquentes pour représenter les ennemis ou les traitres dans les dessins animés. Ces caricatures sont très souvent censurées à juste titre. En revanche, le cinéma nazi ne censurait pas ces caricatures, par exemple dans