La cafetière et autres contes
La cafetière:
Le narrateur, Théodore, est invité à passer quelques jours dans une propriété de Normandie avec deux collègues de travail. Ils arrivèrent tard et montèrent directement se coucher. Théodore logeait dans une chambre à coucher inquiétante, décorée comme au 18ème siècle. Au mur se trouvaient de nombreuses tapisseries représentant la famille de son hôte. Il s’endormit. A onze heures, il se réveilla et vit les meubles bouger, le feu s’enflammer et la cafetière s’y installer pour faire bouillir le café. Tous les personnages des tapisseries en sortirent et se mirent à parler entre eux, en buvant du café et en fixant une pendule devant la cheminée. A minuit, les personnages, invités par la pendule, se mirent à danser une valse endiablée avec la musique jouée par un orchestre d’une tapisserie. A une heure, ils s’arrêtèrent et Théodore aperçut, assise sur une bergère, une jeune femme qu’il trouva magnifiquement belle, et qui n’a pas dansé. Attiré par elle, il alla la voir et ils se mirent à parler comme si ils se connaissaient depuis toujours. Comme la musique n’avait pas cessé de jouer, il voulut lui demander de danser et, lorsque l’heure fut venue, elle accepta, malgré la mise en garde de l’horloge. Ils dansèrent de façon époustouflante jusqu’à ce que la jeune femme, nommée Angéla, ressente d’un coup une fatigue surprenante. Ils allèrent alors s’asseoir à deux sur un fauteuil et restèrent ainsi enlacés. Ils étaient amoureux. Lorsque l’aube arriva, Angéla se leva précipitamment et après quelques pas, tomba en poussant un cri. Théodore s’élança pour la relever et ne trouva au sol que la cafetière, brisée en mille morceaux. A cette vue, il s’évanouit. Le lendemain, ses camarades le réveillèrent et évidemment la pièce était vide. Lui-même était vêtu d’un vieux costume à la française. Un peu plus tard, il descendit mais ne mangea presque rien. Il se mit alors à dessiner sans s’en rendre compte et