La bête humain d'emile zola
1- thème de la lumière et du feu
· champ lexical : "s'éclairer" ; "four" ; "s'embrasent" ; "éblouissement" .... => jusqu'à "coup de foudre"
· cette vision de feu et de lumière transcende l'univers traversé par le train, et donc l'univers où se trouve Jacques : cela va influer sur ses impressions .
· le feu et la lumière donne l'impression que la scène est éclairée par un projecteur : l'action est essentielle dans le déroulement du récit : Zola la met en valeur .
2- le train arrive
· lumière, bruit et rapidité transforme l'objet matériel : on a un impression de vertige, qui fait douter de ce que l'on voit : "tel un vertige de vitesse" ; "l'oeil doutait" . Zola donne une image floue, incertaine du train .
· le train symbolise le progrès : la lumière montre un futur lumineux, mais le feu est inquiétant = incertitude quant à l'avenir, et la vitesse montre qu'on se précipite dans le progrès .
· Zola donne une image trés forte du train : il est personnifié en un personnage mythique, surréaliste : "bouche" ; "oeil rond" => personnage de feu ("incendie")
· on voit la scène à travers les yeux de Jacques : comme il est troublé et doute de ce qu'il voit, le lecteur lui aussi perçoit une image floue .
· La force de cette arrivée est accentuée par la deuxième phrase qui va en s'amplifiant .
II- Le meurtre
1-la rapidité
· l'intensité et la rapidité du meurtre sont très marquées : tout le meurtre est décrit en une seule phrase .
· cette description est constituée de propositions trés courtes et juxtaposées : accentue encore l'intensité de ce que voit Jacques . La méthode naturaliste, cad une grande précision et un extrême objectivité, renforce encore cette intensité
· paradoxe : tout en étant trés intense, la scène reste floue .
2- Deux hypothèses
· les propositions très courtes constituant la phrase sont toutes juxtaposées : en une saule phrase on acquiert un maximum d'informations sur ce qui se passe : positions et