La Bruye Re Fiche
Thèse défendu par La Bruyère : L’orgueil de l'homme est sans fondement
1) La perversion de l'homme
A. Un comportement similaire à celui des animaux
Tout au long du texte, La Bruyère compare les hommes à des animaux. Il commence tout d'abord par les comparer à deux chiens qui se battent comme le souligne la gradation « chiens qui s'aboient, qui s'affrontent, qui se mordent et se déchirent »(v.17).
Ensuite l'auteur les compare à des chats comme le souligne « Que si l'on vous disait que tous les chats d'un grand pays se sont rassemblés par milliers dans une plaine... »(l.19) . De plus il utilise des hyperboles : « milliers »(l.19), « à dix lieues »(l.21), « neuf à dix mille chats »(l.21) pour mettre en relief la cruauté et l'absurdité de la guerre.
La comparaison est de plus en plus frappante. En effet, La Bruyère compare les hommes à des loups : « et si les loups »(l.22). Ainsi, nous pouvons penser que la meute de loups représente une armée d'hommes.
B. Une intelligence au service du mal
Le caractère « raisonnable » des hommes comme le souligne le présent de vérité général « L'homme est un animal raisonnable »(l.8), leur supériorité sur les animaux réside finalement dans leur capacité à inventer des armes de plus en plus meurtrières comme le souligne «vous avez bien enchéri sur cette vieille manière de vous exterminer»(l.33), « plus pesant plus massif »(l.34) ainsi que le parallélisme « Qui vous tuent»(l.33) avec « vous éventrent »(l.35).
Le moraliste ne définit pas les armes : il décrit brièvement sans jamais les nommer comme le souligne l'euphémisme pour définir les fusils : « de petits globes »(l.33).
L'isotopie des armes est omniprésent : « les lances, les piques, les dars, les sabres, les cimetières »(l.27,28), « instruments commodes »(l.30), l'hyperbole « plus pesant et plus massif »(l.34), « ceux qui tombant sur vos toits »(l.35).
Ainsi La Bruyère parvient de façon ironique à remettre en cause l'intelligence de