la bretagne c'est sacré
Falco peregrinus est de retour en Bretagne depuis bientôt dix ans. Entendons par là que l'espèce a recommencé à se reproduire dans un de ses habitats préférés: les falaises littorales. D'une première réinstallation en presqu'île de Crozon, nous en sommes aujourd'hui à une petite dizaine de couples reproducteurs répartis de la baie du Mont Saint Michel au sud-ouest du Finistère. Ce come-back sur notre littoral parachève un vaste mouvement de recolonisation des milieux favorables en Europe de l'ouest sur les côtes comme dans les massifs montagneux. S'y ajoute avec une rapidité surprenante la réinstallation en milieu urbain. Une très récente enquête conduite par la LPO permet de situer à quelques 30 couples l'effectif de pèlerins en voie de cantonnement ou déjà nicheurs dans des villes de France en 2005. Raisons de cette attractivité: populations aviaires florissantes (pigeons, étourneaux, etc.), sommets de tours, d'immeubles, de superstructures industrielles attractifs pour le guet et la ponte, etc. On peut d'ores et déjà considérer que la bien compréhensible et sympathique impatience de naturalistes qui a consisté à placer quelques nichoirs ici et là à travers le pays sur des bâtiments n'a plus lieu d'être devant le dynamisme démographique et l'adaptabilité d'une espèce revenue de loin.
Car le faucon pèlerin a fait du chemin après avoir pratiquement tout subi.
Revenons à la presqu'île de Crozon qui balise l'histoire de l'espèce en Bretagne. C'est aussi en ces lieux que disparaît le dernier couple nicheur au début des années 1960. Avec l'extinction de la population bretonne, s'achève dans ce finistère européen l'effondrement généralisé des populations de pèlerins.
Revenons à la presqu'île de Crozon qui balise l'histoire de l'espèce en Bretagne. C'est aussi en ces lieux que disparaît le dernier couple nicheur au début des années 1960. Avec l'extinction de la population bretonne, s'achève dans ce finistère européen