La bourgogne une zone désertée par les médecins généralistes
L’actualité nous rebat des « déserts médicaux ». Ce sont des zones françaises désertées par les médecins généralistes, où la population locale a difficilement accès aux services de santé, malgré que la France connaisse actuellement son plus haut nombre de médecins en exercice (214 000 en 2009). Sur la carte suivante, nous pouvons remarque l’inégalité de l’accès aux soins : (Carte de France dans l’idéal)
Cette tendance, selon une étude de l’INSEE, irait en s’empirant : alors que le nombre de médecins en exercice tend à diminuer, notamment à cause de massifs départs en retraite, la population française continue d’augmenter, pour atteindre une croissance de 10% d’ici à 2030. Le nombre de médecins alors sera le même qu’actuellement, pour une population bien plus nombreuse et toujours en croissance. L’inégalité dans l’accès aux soins s’en verra donc d’autant plus touchée, d’où la nécessité de répondre à un tel problème d’actualité.
Prenons le cas de la Bourgogne. La Bourgogne recense actuellement 5 688 médecins, dont 4615 actifs et 1 073 retraités, ce qui représente une densité moyenne de 259 médecins pour 100 000 habitants. La Bourgogne occupe actuellement la sixième place des régions françaises les moins bien dotées en médecins. Le graphique ci-dessous, issu du Conseil des Médecins, nous prouve le manque de médecins évoqué précédemment. Nous pouvons voir que, parmi les 22 régions françaises, seules 7 ont une densité moyenne en matière de dotation de médecins par habitants supérieure à la moyenne, qui est de 306,7 médecins pour 100 000 habitants. Nous pouvons également constater que les régions les moins bien dotées sont la Picardie, le Centre, la Haute-Normandie, la Champagne-Ardenne, les Pays-de-la-Loire et la Bourgogne.
La carte suivante nous montre la population la plus éloignée des premiers secours. Nous pouvons voir que la « diagonale aride » de la Bourgogne est la zone la plus désertée par les services médicaux de premier secours.
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