La biodiversité, c’est le tissu vivant de la planète. La vie, apparue sur la Terre il y a à peu près 4 milliards d’années, a largement contribué à former sa physionomie, ses sols, son atmosphère, ses ressources, ses paysages et son climat. De façon spécifique, le terme « biodiversité » signifie la variété à 3 niveaux : la diversité génétique, la diversité des espèces et la diversité des écosystèmes sur Terre. Depuis la première cellule, apparue quelque part dans l’océan primitif, les organismes vivants dérivent les uns des autres et se diversifient grâce à différents mécanismes. Dans les conditions naturelles, les espèces ne se mêlent pas les unes aux autres, car les croisements entre spécimens de différentes espèces sont inefficaces. Bien que les migrations permettent des contacts entre individus de populations différentes, c’est à l’intérieur de chaque population que se fait l’essentiel des rencontres : un individu donné a de très grandes chances de trouver son partenaire sexuel dans sa population de naissance. Tout organisme porte les gènes des caractéristiques de son espèce. Toutefois chacun est un peu différent de son voisin : l’espèce a une diversité génétique. A chaque reproduction sexuée, les gènes des parents se combinent différemment chez les descendants : il y a un brasage génétique. Les Hommes jouent un grand rôle dans la fragilisation de la biodiversité. Pendant des millénaires, ils vivaient de la chasse, de la cueillette et de la pêche. Ce mode de vie n’avait qu’un impact insignifiant sur la nature, mais l’accroissement démographique et le développement des techniques augmentent les besoins de la population. Cela entraine la diminution de certaines espèces, voire leur disparition.
D’autres facteurs qui fragilisent la biodiversité sont les insecticides qui sont dangereux pour la santé, ainsi que la pollution et la toxicité. L’action d’un polluant varie selon la sensibilité des espèces. La toxicité est aiguë lorsque la