La bientraitance
La bientraitance ne peut en tant que tel, recevoir de définition définitive.
En effet la bientraitance semble plus s’approcher d’un ensemble de conduites, d’une manière d’être que les différents professionnels se doivent d’adopter.
La bientraitance vient du latin « bene volens » qui signifie « qui veut du bien ». Et qui a pour objectif l’amélioration de la qualité de vie, à la fois des personnes accueillies et des aidants familiaux.
La bientraitance doit être une démarche naturelle et également institutionnelle puisque l’institution doit donner à l’équipe les moyens d’être dans une pratique de bientraitance.
II) Principes guidant une démarche de bientraitance.
- respect, éthique, déontologie, non-jugement
- confidentialité, individualité, humanisme
III) Questions à se poser pour favoriser la bientraitance ?
- s’interroger sur l’ambiance sonore, éclairage de la structure
- l’ambiance olfactive est-elle toujours agréable ?
- la déambulation est-elle acceptée et possible ?
- frappons-nous à la porte et laissons-nous un temps de préparation lorsque la personne est dans la salle de bain ?
- est-ce que les temps calmes sont respectés ?
IV) Conduites favorisant une démarche de bientraitance ?
1) L’importance de ne pas nier le ressenti du patient :
De nombreux professionnels, malgré la volonté de bien faire vont être dans le déni de ce que ressent la personne.
Lorsque nous souhaitons rassurer, mais faire en sorte qu’il se sente rassuré. Il faut en premier lieu qu’il ne se sente pas nié, mais qu’il se sente reconnu. Lorsqu’un patient se sent inquiet, il ne s’agit pas de commencer par une explication rationnelle qui aurait pour but de le rassurer, mais par la reconnaissance de son inquiétude.
→ violences douces ou involontaires :
Ex : après une sortie prévue et organisée de longue date, les soignants sont déçus car les personnes ont été moins participatives que ce qui était espéré.
Attention de ne pas montrer cette