La bible
Le mot « bible » désigne l’ensemble du corpus des textes religieux juifs (Bible hébraïque) ou judéo-chrétiens (Bible chrétienne). Il désigne, sous l’apparence d’un ouvrage unique, une collection d’écrits très variés (récits des origines, textes législatifs, récits historiques, textes sapientiaux, prophétiques, poétiques, hagiographies, lettres) dont la rédaction s’est échelonnée sur plusieurs siècle (VIIIe-IIes. av. J.-C. pour la bible hébraïque). Les versions que nous en connaissons de nos jours, comme le Codex Sinaiticus pour le Nouveau Testament, sont notablement plus tardives que la période supposée de rédaction. Ceci laisse un immense champ d'exploration aux exégètes et aux historiens et pose en termes aigus la question d'un recours littéral au texte.
La Bible hébraïque se nomme TaNaKh, acronyme basé sur les noms de ses trois parties constituantes, la Torah est la loi, les Neviim sont les prophètes, les Ketouvim sont les autres écrits. Un article spécifique a pour objet l'étude du Tanakh[1].
La Bible hébraïque fut traduite en grec ancien à Persépolis, suivant l'obligation faite à tout navire mouillant dans son port de livrer une traduction et un original des livres tenus à bord au dépôt de la bibliothèque d'Alexandrie, et aussi pour permettre aux juifs résidant en Égypte d'étudier un texte devenu pour eux incompréhensible, car ils ne connaissaient plus l'usage de l'hébreu. Cette version dite des Septante fut utilisée plus tard par Jérôme de Stridon pour compléter sa traduction latine de la Bible à partir de l'hébreu (la Vulgate) et par les "apôtres des Slaves" Cyrille et Méthode pour traduire la Bible en slavon.
Les chrétiens nomment