La belle et la bête vs un bon petit diable
Par
DOMINIC GAUVIN
GAUD26068109
présenté à
JACQUELINE CHAMMAS
Université de Montréal
Littérature de jeunesse
FRA2184-H12
Le 10 septembre 2012
Les deux œuvres à l'étude, soit La belle et la bête de Madame Leprince de Beaumont et Un bon petit diable de la comtesse de Ségur, ont été écrites à deux siècles différents, respectivement au XVIIIe et au XIXe siècle. Dans l'histoire de la littérature jeunesse, on retrouve à plusieurs reprises une morale. En effet, La belle et la bête, ainsi que le roman Un bon petit diable, n'échappent pas à cette convention littéraire. Le morale peut servir à faire comprendre certaines règles de vie aux enfants, la plupart du temps dans une perspective pédagogique. Tout au long de l'exercice, il sera question de porter attention aux points en commun et aux différences relatifs à ces deux classiques de la littérature de jeunesse. De plus, pour chaque élément, il y aura lieu d'une explication de l'évolution de la littérature de jeunesse envers le jeune lecteur. La présence du merveilleux, la transformation des personnages, le caractère explicite de la narration, la présence des dialogues et la place de l'enfant sont les thèmes qui seront abordés.
Premièrement, une divergence apparaît évidente en regard d'un thème commun aux deux œuvres : la présence du merveilleux. Notamment, la symbolique de la fée diffère d'une œuvre à l'autre. Chez Madame Leprince de Beaumont, la fée est une présence bienveillante pour le ou les personnages du conte de La Belle et la Bête. Cette façon d'amener le merveilleux est en continuité des écritures de Charles Perrault(), qui avait déclenché une ère nouvelle, en amenant l'aspect du merveilleux. Par exemple, dans un extrait de La Belle et la Bête, le père, ayant pénétré dans le château magique, retrouva le lendemain matin ses vieux habits souillés remplacés par des vêtements propres. Il songea en lui-même :