La belle et la bte
Extrait du Lycées de Fécamp http://maupassant-lyc.spip.ac-rouen.fr/spip.php?article1222 La belle et la bête
- Enseignement - Disciplines - Lettres et sciences humaines - Lettres - Français - Corpus : le thème du monstre -
Date de mise en ligne : mardi 17 avril 2012
Description :
Dans le cadre d'un groupement sur la monstruosité en classe de 1S4, voici un commentaire du texte de Jeanne-marie Leprince de Beaumont figurant à la page
276 du manuel de français L'écume des Lettres.
Lycées de Fécamp
Copyright © Lycées de Fécamp
Page 1/4
La belle et la bête
Introduction
Née à Rouen en 1711, Jeanne-Marie Leprince de Beaumont fut tour à tour institutrice, gouvernante et femme de lettres. Le point commun à toutes ces activités ? La pédagogie. C'est en Angleterre, sous l'influence du célèbre
Daniel Defoe, qu'elle entreprend de rédiger une série de traités d'éducation et de contes moraux.
Le désormais célèbre "La Belle et la Bête" appartient à cette veine didactique. Il s'agit de montrer qu'à la laideur physique ne s'associe pas nécessairement la laideur morale.
Nous verrons dans l'extrait proposé que si la Bête est un monstre physique, il gagne néanmoins par ses qualités ses galons d'humanité.
La monstruosité
Trois opinions semblent confirmer la bestialité du personnage masculin : celle du narrateur, celle de la Belle et celle de la Bête elle-même.
Le narrateur
Le narrateur a deux termes pour évoquer le personnage masculin : "la Bête" et "le monstre". Le premier est quasiment un nom propre. N'oublions pas que nous sommes dans l'univers stylisé du conte où la fonction l'emporte sur le personnage qui l'incarne. Le second terme, encore plus dévalorisant, s'atténue néanmoins au fil du passage où le protagoniste devient "ce pauvre monstre" (ligne 21).
La Belle
L'attitude de l'héroïne se traduit par une remarque naïve : "vous ne me paraissez plus si laid" (lignes 5 et 6). Elle ajoutera plus loin, en l'absence de la Bête : "C'est bien dommage