La bataille de stalingrad
L
a guerre fait rage en Europe depuis le 1er septembre 1939. Toute la partie occidentale de vieux continent est occupée par l’armée hitlérienne (à l’exception de la Grande Bretagne). Hitler se réjouit de la nouvelle tactique de guerre qu’il a mise en place avec ses généraux. La « blitzkrieg » (« guerre éclaire » en allemand), est une stratégie offensive très efficace, qui combine forces mécanisées, aériennes et terrestres dans le but de frapper en profondeur les capacités militaires, économiques et/ou politiques du pays adverse. Cette stratégie a permis à Hitler d’envahir l’Europe et de démobiliser à une vitesse jamais vue auparavant les forces ennemies en présence. La Pologne tombe en moins d’un mois, et les autres états occidentaux capitulent tour à tour.
La supériorité tactique de l’Axe en ce début de conflit (1939-1941) est indiscutable ! La Wehrmacht écrase 94 divisions en 45 jours.
Inquiet et douteux de la sincérité de Staline avec qui il a signé un pacte quelques semaines avant le début de la guerre, le Führer passe à l’action et ouvre un second front en Europe ! Le 3ème Reich lance une importante offensive en URSS. Le plan Barbarossa est déclenché le 22 juin 1941.
Les objectifs d’Hitler sont simples : terrasser et écraser le bolchevisme via une campagne éclair. Attaquer au Nord (vers Leningrad) pour avoir un débouché sur la mer baltique et pouvoir assurer un meilleur ravitaillement maritime, attaquer au centre pour s’emparer de la capitale Moscou et foncer au Sud pour atteindre la capitale idéologique du pays, le Caucase et ses richesses pétrolifères. La Wehrmacht s’ouvre ainsi un front de 800 km dans un pays très vaste au terrain défavorable à toutes attaques rapides…
Un dernier obstacle se dresse devant Hitler. Cette ville va être le théâtre d’une des plus grandes et plus importantes batailles de la seconde guerre mondiale sur le front européen. Cette bataille c’est celle de... Stalingrad !
Stalingrad, une ville symbole :
La ville