La barrière et le niveau goblot compte-rendu
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Edmond GOBLOT, La barrière et le niveau. Étude sociologique de la bourgeoisie française moderne, Paris, Félix Alcan, nouvelle édition,1930,81 pages.
Avec La barrière et le niveau (1925), Edmond Goblot, professeur de philosophie à la faculté de lettres de Caen, puis ensuite de Lyon ainsi que logicien décédé en 1935, nous propose après La logique des jugements de valeurs (1922), un ouvrage sociologique portant sur la bourgeoisie française et les raisons de son existence malgré son origine modeste qui signifie « celui qui habite le bourg » et qui, au fil du temps est devenu « Personne de condition aisée et fière de cet état de chose. ». Mais pourquoi? Est-ce que la bourgeoisie moderne serait devenue la nouvelle noblesse? C'est donc avec cet ouvrage que Goblot tente de nous expliquer ce qui différencie la noblesse de la classe bourgeoise et celle-ci des paysans et du « petit peuple ». En opposant les différentes classes, il critique le caractère « artificiel » de la constitution de la classe bourgeoise en mettant en avant-plan les facteurs culturels élaborés par ceux-ci tels la mode, l'éducation, l'art, l’esthétisme, etc. dans le but de crée une distinction sociale. En effet, d'après les dires de l'auteur, il semblerait que ce qui différencie la bourgeoisie de la classe « moyenne » et des paysans serait la considération que ceux-ci portent aux valeurs, à la morale ainsi qu'à la richesse apparente et métiers hiérarchiquement « supérieurs » que les bourgeois ont soigneusement imposés dans la société pour, justement, créer une barrière invisible, mais distincte en toute part, qui la démarquerait du reste du peuple. Ainsi, « L'avantage du bourgeois est tout entier dans l'opinion et se réduit à des jugements de valeur : ce n'est pas à dire qu'il soit mince : C'est une grande supériorité que d'être jugé supérieur. Cet avantage, c'est la “considération”. Être