La balance courrante
* La balance des opération courantes ou « balance courante » est l’un des composants de la balance des paiements. C’est un document comptable qui indique le solde la balance commerciale des biens et des services, le solde des revenus de placement et le solde des transferts courants définitifs entre une nation et le reste du monde. En définitive, la balance courante se compose de la balance commerciale, qui enregistre les importations et les exportations, et de la balance des invisibles qui enregistre l’ensemble des échanges de services, de revenus et de transferts définitifs (salaire des expatriés, profits des filiales à l’étranger transférés sous la forme de dividendes, paiement des intérêts aux banques, épargne des immigrés, aides aux pays en voie de développement, etc.). * Quand la balance courante est négative, le pays vit au-dessus de ses moyens puisqu'il consomme et investit plus qu'il ne produit de richesses. Inversement, quand la balance est positive, le pays produit plus de richesses qu'il n'en consomme. * Traditionnellement, on considère qu’une balance des opérations courantes positive permet au pays de rembourser sa dette ou de prêter à d’autre pays. Un déficit courant (balance négative) doit être compensé en liquidant des actifs extérieurs ou en contractant des emprunts auprès d’agents extérieurs.
Beaucoup d'économistes produisent une littérature quasiment militante dans laquelle ils assimilent, associent la performance de l'économie nationale à une accumulation d'excédent. Pour Krugman, cette affirmation est au mieux une hypothèse de travail : une balance positive est seulement l'expression d'un excédent de l'épargne sur l'investissement.
Paradoxe : un déficit courant est-il synonyme de mauvaise santé économique ?
Depuis plusieurs années, le déficit courant français provoque, au sein de l’opinion, une inquiétude relayée par l’interprétation du vocabulaire