La 2ème guerre du vietnam
L'Histoire telle qu'on la connaît
La guerre du Viêtnam (aussi appelée deuxième guerre d'Indochine) est une guerre qui a opposé de 1959 à 1975, d'une part la République démocratique du Viêtnam (ou Nord-Viêtnam) et son armée populaire vietnamienne - soutenue matériellement par le bloc de l'Est et la Chine - et le Front national pour la libération du Viêtnam (ou Viet Cong), face à, d'autre part, la République du Viêtnam (ou Sud-Viêtnam), militairement soutenue par l'armée des États-Unis à partir de 1964, à la suite des incidents du golfe du Tonkin appuyé par plusieurs alliés (Australie, Corée du Sud, Thaïlande, Philippines).
Les États-Unis, inscrivirent ce conflit dans une logique de Guerre Froide en s'appuyant sur une stratégie anti-communistes. L'expansion du communisme devait être stoppée conformément à la doctrine américaine de l'endiguement, afin d'empêcher un "effet domino" en Asie du Sud-Est. Perdre le Viêtnam, c'était perdre toute l'Asie qui tombait aux mains des communistes. Après quinze ans de combats (entre 1957 et 1972) et un lourd bilan humain, l'intervention directe et massive des États-Unis prit fin avec la signature des accords de paix de Paris en 1973. Les combats entre forces viêtnamiennes s'achevèrent avec la chute de Saïgon, capitale de la République du Viêtnam (RVN), le 30 avril 1975. Après la victoire de la République Démocratique du Viêtnam (RDVN), les deux Viêtnam furent unis conformément aux buts du Front National pour la Libération (FNL) pour former l'actuelle République socialiste du Viêtnam, dotée d'un gouvernement composé essentiellement du parti communiste et basé à Hanoï, jusqu'alors capitale de la RDVN. Côté américain, cette guerre marqua toute une génération et dégrada considérablement l'image du pays. Considérée comme la première défaite militaire de l'histoire des États-Unis, cette guerre impliqua plus de 3,5 millions de jeunes américains envoyés au front entre 1965 et