L'évaluation en classe de 3e
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De nombreux travaux de recherche, notamment depuis les années 1990, ont montré les effets potentiellement délétères d’une évaluation normative, qu’elle soit formelle (proposée en fin de séquence et élaborées par l’enseignant) ou informelle (retours oraux ou écrits d’un élève ou d’un enseignant sur l’activité en cours). Ce type d’évaluation a des répercussions négatives …afficher plus de contenu…
Ainsi, des pays qui avaient tenté de le faire comme la
Suisse ou le Québec sont revenus en arrière. En France, sans que cela ne revête un caractère obligatoire, les notes sont supprimées depuis bien longtemps à l’école élémentaire dans la plupart des classes et certains collèges expérimentent les « classes sans notes » depuis une dizaine d’années. Et pourtant, la problématique de l’évaluation reste prégnante. De nombreux élèves de l’école élémentaire se décrivent comme « nuls », même en l’absence de notes !
Une réflexion sur l’évaluation amène à interroger le calcul de moyennes à partir de plusieurs notes, pratique très courante dans le système éducatif français. En effet, la moyenne est considérée, tant par les parents …afficher plus de contenu…
Partir des besoins particuliers de certains élèves pour construire une évaluation commune à tous les élèves
Proposer aux élèves des conditions d’évaluation formelles comparables aux conditions d’apprentissage
Prendre en compte les obstacles potentiels liés à une situation évaluative pour tous les élèves
Impliquer les élèves dans le processus évaluatif
Organiser des temps durant lesquels les élèves peuvent se tester (pour mieux mémoriser)
Expliciter des critères de réussite compréhensibles par tous les élèves
Impliquer les élèves dans des démarches de co-construction des critères d’évaluation
Confier aux élèves un rôle dans l’acte d’évaluer
Valoriser les situations évaluatives informelles qui impliquent les élèves L’évaluation en classe, au service de l’apprentissage des élèves (CNESCO